Warholisation

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lundi 14 décembre 2015

Moshi moshi

 Dîtes, le yoga de Bellur Krishnamachar Sundararaja Iyengar  (Doodle du jour/lundi 14.12.15), c'est quasiment du contorsionnisme...
 Je me répète, mais, franchement, ça fait 20 ans que je circule en vélo dans Paris et les cyclistes (qui se prennent, sinon pour des contorsionnistes, pour des anguilles), un tout petit peu plus nombreux qu'avant (vélib oblige), conduisent de plus en plus mal. De manière totalement individualiste. Je suis pour l'obligation d'un permis de conduire pour tout véhicule, même à deux roues et sans moteur, du moment qu'il partage la chaussée avec les autres. Même si un vélo reste moins dangereux qu'une voiture ou qu'un camion. C'est quand même bien un vélo qui avait renversé Jacqueline Delubac, la dernière épouse de Sacha Guitry, morte des suites d'un traumatisme crânien, à l'hôpital, à 90 ans... Ils ne respectent ni les feux ni les piétons ni rien ni personne d'ailleurs. Ça me gâche la promenade !

 Ce week-end on a pris le métro. Le chichou et moi avons adoré le film du Japonais Hirokazu Kore-Eda intitulé I Wish (sorti en 2012), vu en matinée dans une toute petite salle, en compagnie de quelques personnes âgées, dans le cadre de L'enfance de l'art... Les images parfaitement cadrées, la musique très présente, les enfants si beaux si justes, tous les acteurs, les personnages qu'ils jouent (si bien), l'histoire racontée (la vie, le quotidien, les rêves - idéalisés), l'originalité et la poésie de la réalisation, la langue (Ah, le moshi moshi pour dire allô. Ça vaut bien le pronto italien.), tout nous a plu. Comme quoi la bande-annonce, qui nous avait seule donné l'envie de nous déplacer, était fidèle au film.
On les quitte à regret.

 La choute et moi, c'est avec quatre pianistes pour deux pianos que nous avons terminé le week-end. Un concert donné par des professeurs de son conservatoire. Mozart, qui a vécu si peu de temps (35 ans), reste musicalement supérieur à tout autre (pour moi mais pas seulement !). C'est comme une évidence, c'est une constatation qui peut se faire lors d'une écoute à l'aveugle, en toute méconnaissance de cause. C'est la musicalité incarnée. Ravel, Manuel Infante, Witold Lutoslawski et Saint-Saëns étant certes talentueux (comme leurs interprètes d'hier, toutes des femmes), mais moins "faciles d'accès" et nettement plus bruyants, surtout pour des oreilles malades.
 Sinon une première séance, grandement attendue et hautement appréciée, de patinage sur glace, et un lit joliment peint ont glorieusement complété ce dernier week-end avant les vacances de Noël.
 Ah oui, il y a eu vote aussi.

4 commentaires:

  1. Etait-ce ce film sur les deux frères séparés qui se retrouvaient au passage d'un train ? J'adore Kore-Eda, as-tu vu "Tel père tel fils" ? C'est tellement touchant et juste, je te le recommande vivement.

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    1. Oui, c'est bien ce film-là.
      Sûr que j'essaierai de voir "Tel père tel fils" !

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  2. Ah je note le film j'ai confiance en ton jugement

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  3. Merci ! J'espère que si tu le vois tu ne seras pas déçue.

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