Warholisation

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mercredi 8 avril 2015

Diego de Sevilla

 Après Poussin (au Louvre), Vélasquez (au Grand Palais). Ma semaine aura été riche en grands peintres, si je puis dire ça comme ça. Un peu trop de monde devant les tableaux, pour bien les voir et apprécier. Des cartels sans trop d'info, ce doit être volontaire, mais j'aime bien avoir un peu plus d'explications sur l'oeuvre (comme c'est le cas pour l'expo sur Poussin). Car je ne suis pas du genre à louer un audioguide (ni à suivre un voyage organisé, dans le même genre, "dicté").
Qu'il faisait beau, mais le matin encore un peu froid, sur le joli pont Alexandre III !
 Toujours pas le droit de prendre des photos, avec ou sans flash, même s'il y en a qui ne se gênent pas. Mais une fois que j'ai demandé, j'ai des scrupules à contrevenir à l'ordre intimé. La choute à peine arrivée voudrait être déjà partie (On s'attarde quand même un peu sur les portraits de l'infant Baltasar Carlos, fils de Philippe IV d'Espagne. Mais à part un chat, il n'y a que des chiens, alors...), le chichou qui aime tant le dessin n'apprécie guère le talent des peintres (qui avaient la chance de commencer leur apprentissage à 12-13 ans, et souvent d'épouser la fille de leur maître...). Plus tard peut-être.
 Le prince Baltasar Carlos (1629-1646) avec un nain, 1631,
huile sur toile, 108 x 102 cm, Boston, Museum of Fine Arts.
 Mon explication du nanisme à la choute - rester petit toute sa vie - lui a donné envie d'être naine.
 La France ne possédant que trois tableaux, des moindres, du peintre, il ne faut pas manquer cette expo (une 1ère en France), ou beaucoup voyager, surtout à Madrid, la majorité des œuvres étant conservées au Museo Nacional del Prado. La Vénus au miroir, un des seuls nus de l'époque, est très bien mise en valeur.
 Je croise à la librairie (J'ai du mal à ne pas toujours acheter un petit souvenir.) une collègue pas vue depuis des années (le temps de lui narrer les déboires du service depuis son départ - sans lien de cause à effet), comme la veille on a croisé loin de chez nous mais près de la Tour Eiffel une petite fille, avec ses parents, du cours de danse de la choute. Paris est petit, pour ceux qui ont les mêmes centres d'intérêt.
Après, la choute a eu besoin de s'ébrouer sur l'esplanade des Invalides.

2 commentaires:

  1. La foule devant chaque tableau me fait hésiter à y aller.

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    1. En plus, c'était le matin, mais d'un jour férié. En matinée, ou en soirée (jusqu'à 22 heures), dans la semaine, c'est peut-être plus "aéré".

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