Warholisation

Warholisation

samedi 28 février 2015

Bijoux

 Après avoir mis de beaux vêtements et collants, il faut se bijouter... Pour ceux qui aiment les bijoux, il peut être intéressant de visiter la galerie des bijoux du musée des arts décoratifs.
 Évidemment (mais pourquoi donc ?), c'est un lieu un peu sombre...
 
Les nombreuses pièces sont joliment mises en valeur (dans deux espaces).


 Mais la lecture, tête baissée, des textes explicatifs m'a paru un peu pénible.
 (Il faut dire aussi que je ne disposais pas de beaucoup de temps.)



 Après je suis passée à l'expo "Déboutonner la mode", mais le lieu était encore plus sombre !... Vu qu'il y avait un grand soleil dehors pour une fois, je ne me suis pas attardée. Ayant le plaisir et l'avantage de ne pas avoir à rentabiliser mon accès gratuit aux musées (nationaux)
 PS : en plus des bijoux j'aime les meubles, être replongée dans l'univers de Hobie (personnage new-yorkais éminemment sympathique du Chardonneret), restaurateur de mobilier ancien, me convient bien. Dommage que Pippa (non, pas la soeur de Catherine Middleton, mais l'amie de Theo) soit repartie si vite.
 C'est l'histoire d'une dérive dépressive finalement...

vendredi 27 février 2015

Short et collant

 Aujourd'hui, jour d'hiver - beau mais froid, est passée devant moi une jeune fille, âgée d'une vingtaine d'années, particulièrement corpulente. Ce qui a attiré mon œil et choqué mon esprit (étriqué ?), c'est qu'elle était vêtue d'un short noir... Et d'un collant transparent, à moins qu'elle n'en eut pas ! La cellulite était apparente, sur des cuisses vraiment vraiment énormes.
 C'était ô combien disgracieux et incompréhensible. C'est sûr, on peut s'habiller comme on veut, quelle que soit notre anatomie, on ne fait de mal à personne. Mais en cette période hivernale, pourquoi se dévêtir autant (quand personne ne le fait) ? Et puis elle aurait pu mettre un collant noir, opaque, avec un nombre de deniers plus conséquent, couvrant et affinant...
 En l'enceinte de l'établissement BCBG dans lequel j'officie, elle attirait des regards, discrets et polis, quoique légèrement surpris. À l'extérieur, les regards peuvent être moins tolérants. Peut-être avait-elle un long manteau, je ne sais, j'espère. Était-ce par confort qu'elle était ainsi habillée ? C'est vrai que le collant noir épais, ce n'est pas toujours agréable à porter... Par provocation ? Le reste de son apparence n'allait pas du tout dans ce sens. Parce qu'elle trouvait ça joli ? Parce qu'elle n'avait rien d'autre à se mettre, tout le reste était au sale ?
 Enfin, cette jeune fille met à mal la réputation de la Parisienne toujours élégante... Mais elle n'est pas la seule, d'après ce que j'ai vu dans le métro ces temps-ci. La Parisienne chic est circonscrite aux quartiers Saint-Germain/Sèvres-Babylone. Ouf, j'ai repris le vélo ! (Du coup, je ne peux plus lire... Ouin.) Et sur mon vélo, je ne suis jamais en short. Je devrais. Peut-être. Je vais y réfléchir.
Ou, sinon noirs, des collants colorés, rayés,
 c'est amusant au moins.

jeudi 26 février 2015

Ecce Homo

 En passant dans la grande galerie du Louvre - ma seconde maison..., j'ai marqué un petit arrêt (photographique) devant ce tableau de Bartolomeo di Montagna (1450-1523).
Ecce Homo, 1500-1507, huile sur toile, 55 x 43 cm. 
 Il n'est pas très grand, juste bien. Je le trouve beau et moderne. À la fois, le modèle, la simplicité de la composition et le traitement pictural.
 J'en ai eu les larmes aux yeux, non quand j'ai vu ce tableau (quoique), mais quand Théo a été accueilli par Hobie et Pippa (des amis aimables et aimants, enfin) à New York, lui-même se mettant à pleurer. Dès qu'il est descendu du Greyhound (après plus de trois jours de voyage...) j'ai mieux respiré.
 Marlon Brando arrive en quatrième position dans la liste des 100 meilleurs acteurs (ayant débuté avant les années 50) par l'American Film Institute. Mais pourquoi diable Humphrey Bogart arrive-t-il en 1ère position ? Je n'ai rien contre lui, mais quand même.

mercredi 25 février 2015

Viva Las Vegas ?

 Je crois que la période Las Vegas, se termine enfin, le père de Théo venant d'avoir la bonne idée de se tuer. C'est rare que je sois contente quand il y a un mort, sauf quand il s'agit des méchants dans les westerns voire dans les Dirty Harry, mais là je suis vraiment soulagée (C'était un rustre.)... Car on va peut-être quitter cet univers délétère de jeux et autres paris, de beuveries et drogues... J'en fais une "overdose", c'est le cas de le dire ! Je parle, pour les non initiés, du Chardonneret, (gros) livre qui accompagne ma semaine en solitaire.
 Heureusement, il y a aussi Elvis (et d'autres, je ne suis pas totalement monomaniaque non plus) qui me tient compagnie à la maison. La choute m'appelle pour me dire qu'elle m'aime et que je lui manque. Sur les quelques photos que peut m'envoyer Mari elle porte toujours le même pull... Ce n'est pas faute d'en avoir mis plusieurs dans sa valise. Elle stresse parce qu'elle n'a pas fini ses devoirs... Les caractères sensibles devraient avoir leur propre école, faite pour eux, pour les détendre.
 La seule chose de bien à Las Vegas, c'est qu'Elvis y a chanté... Et encore je dis ça, mais tous ces shows des années 70 l'ont épuisé, lessivé, tué... Tuant, Las Vegas, surtout pour les sensibles.



mardi 24 février 2015

Beaucoup de bruit pour rien

 Comment dire ? Les soirées sont trop courtes. Même si ces soirées sont très calmes pour cause de famille tronquée, le temps d'une semaine, de ses trois-quarts. Elles restent courtes par rapport à toutes les choses - de l'ordinaire et de l'extraordinaire - que j'ai à faire et que je devrais ou voudrais faire.
 Sabrina, que j'ai vu et revu (récemment, sur TCM), est vraiment une très jolie comédie sentimentale, très réussie, que j'ai toujours aimée (et qui ne nécessitait pas un remake, même avec Harrison Ford, surtout pas avec Julia Ormond ; Sydney Pollack n'est pas Billy Wilder, il est moins efficace.) : Audrey Hepburn est parfaite, William Holden et tous les seconds rôles sont très justes et spirituels, Humphrey Bogart pas (jamais) "top", mais relativement touchant comme souvent. 
 Amusant : dans The Long Hot Summer (1958), Joanne Woodward (alias Clara) est considérée comme une vieille fille, à 23 ans !... Dans Rachel, Rachel (1968), elle est considérée comme une vieille fille à 35 ans...
 Amusant 2 : un adulte ayant été nourri au biberon (lait infantile) préfèrera un Ketchup auquel on aura ajouté une saveur de vanille sucrée, contrairement à un adulte ayant été allaité en son enfance qui préfèrera le Ketchup "nature"...

Le rugissement du tigre (ici signé Chichou)
peut porter jusqu'à 1 km à la ronde...

lundi 23 février 2015

Studieux

 Lundi matin, j'appelle. La choute est en train de s'entraîner à lire, à haute voix, le chichou fait ses devoirs, en silence. C'est aussi ça les vacances... Les instituteurs et autres professeurs redoutent-ils que leurs élèves s'ennuient ? Oublient tout pendant les congés ?... Sont-ils si peu confiants en leur enseignement ou en le cerveau, qu'ils croient "passoire", des enfants ? Les vacances ne durant que deux petites semaines après tout. Les profs révisent-ils pendant ce temps-là ou, l'esprit libre car leur propre cerveau définitivement nourri, descendent-ils les pistes de ski ?
 Je me souviens qu'à l'époque de l'école primaire je passais les petites vacances à jouer, jouer, jouer (l'activité préférée de la choute). Et surtout, à l'époque de la primaire comme du secondaire, que j'oubliais tout (mais temporairement) pendant les deux mois et plus de grandes vacances (Pourvu qu'elles ne soient jamais raccourcies !...). Et de mon envie ainsi décuplée de reprendre les apprentissages à la rentrée, avec les fournitures scolaires sentant bon le neuf. J'avais aussi envie de la jupe à carreaux du catalogue de La Redoute...
C'est la fin de la collection d'hiver,
 celle-ci est soldée (14,99 euros).
 Il faudrait vraiment que la choute me supplie pour que je lui achète un cahier de vacances estival. Et je crois que je tiendrais bon devant d'éventuelles supplications, ne serait-ce qu'à cause du  prix. De toutes manières, le chichou expérimenté saurait la dissuader.

samedi 21 février 2015

Printemps précoce

 Pendant que certains (pas assez nombreux, car le métro parisien reste bondé) sont allés skier, je me lance dans ma semaine de nettoyage de printemps avant l'heure. Les enfants partis en vacances, vers la Manche finalement non touchée par les grandes marées (Sont décidément pas forts à la météo...), avec leur père, le moment est propice non au fare niente mais au fare tutto... J'évite de m'affaler devant la télé, ce serait trop facile ! Alternance des activités ludiques : changement des draps, un lit par ci un lit par là, détartrage de la baignoire, demain je ferai le lavabo... Repassage évidemment (J'avais pendant des années arrêté et puis ça m'a repris ; le linge sinon n'est pas assoupli...).
 J'ai aussi dans mes préoccupations l'ordonnancement des livres et BD. Qui dit maison pleine dit forcément maison rangée, si l'on ne veut pas se retrouver dans des situations extrêmes complaisamment décrites dans ces émissions de téléréalité anglo-saxonnes cauchemardesques parlant des accumulateurs compulsifs... Entre deux actions, de menues pauses lecture sont prévues (les pauses film - plus longues - étant pour plus tard) : le 10e épisode de la passionnante aventure de XIII m'attend. Avant j'ai lu le témoignage d'une mère de famille très nombreuse, qui me laisse sur pas mal de points, notamment organisationnels, pour le moins pensive. Sinon, j'ai toujours Le chardonneret sur le feu, mais l'ambiance glauque de Las Vegas (où notre jeune héros se retrouve) me plaît bien moins que celle plus intello de New York (où il résidait auparavant). J'aspire à son prompt déménagement !?

C'est compliqué, il ne faut pas perdre le fil...


vendredi 20 février 2015

New Frontier IV

 "Le Louvre poursuit son exploration de l’histoire de la peinture aux États-Unis. Cette quatrième et dernière étape illustre l’essor progressif de la nature morte au cours du XIXe siècle." Ce qui est fort dommage, c'est que j'ai complètement loupé les trois premières étapes !..
 Cette petite exposition, qui compte seulement 10 tableaux, se tient au fond de l'aile Denon, du 4 février au 27 avril 2015. Vu leur petit nombre, l'occasion est trop belle de photographier toutes les œuvres exposées...
Nature morte aux fleurs de pommier dans une coquille de nautile,
 de Martin Johnson Heade (1819-1904).
Pour le premier tableau, un seul mot : brillant.

Bouquet de fleurs dans une carafe de cristal,
d'Abraham Mignon (1637-1679),
88 x 68 cm, Paris, musée du Louvre.
 Nature morte typiquement hollandaise, ayant (comme souvent, toujours ?) une dimension symbolique de "vanité" : le papillon est l'évocation de la Rédemption, les fleurs qui s'alourdissent, se fanent interpellent sur le caractère éphémère de la vie... 

Nature morte aux coquillages,
de Joseph Biays Ord (1805-1865),
vers 1840, huile sur toile,
Atlanta (Georgia), High Museum of Art.
 Y a t-il des symboles à déceler dans ces jolis coquillages ?...

Composition de fruits : pommes sur des écuelles en étain,
de William Sidney Mount (1807-1868),
1864, huile sur carton,
Chicago (Illinois), Terra Foundation for American Art.
 Ou comment deux pommes peuvent émouvoir... D'autant que celles-ci (la première étant légèrement éraflée) symbolisent l'engagement de l'armée de l'Union durant la guerre de Sécession, les enfants du Nord offrant des pommes (les fruits les plus cultivés aux États-Unis) aux soldats... Ce petit tableau a été vendu au profit d'une association d'aide aux dits soldats.

Maïs et melon,
de Raphaelle Peale (1774-1825),
vers 1810-1820, huile sur toile,
Bentonville, Crystal Bridges Museum of American Art.

 Les récoltes de l'été américain comme une allégorie de la fertilité de la terre américaine :  maïs, concombre, melon de variété cantaloup (du Maryland) (si c'est pas précis, ça...). La patate douce (miam) était un produit de luxe (cultivé en serres).
Pipes et vases à boire,  dit aussi La tabagie,
de Jean Siméon Chardin (1699-1779),
vers 1737, huile sur toile, musée du Louvre.
 Matériel scientifique de fumeur... Le cartel (ou plutôt le conservateur ayant rédigé le cartel) aurait visiblement aimé trouver une portée symbolique à cette nature morte (comme il l'a fait pour les autres), mais chez Chardin (hormis ses vanités ou allégories pures) je ne crois pas qu'il y en ait jamais, et ça ne me paraît pas gênant, au contraire même. Le plaisir de la nature morte pour l'œil, le mien en tout cas, réside essentiellement dans l'appréciation du rendu des différents objets et textures...
 "Qu'est-ce qu'il fout là ?" Dit Mari-au-langage-fleuri - qui n'est jamais loin lors de mes escapades du vendredi midi - en parlant de Chardin. Il aurait sans doute eu la même réflexion à l'égard de Mignon s'il l'avait connu. Je pense qu'il s'agit de références en matière de nature morte. Cette exposition devant se poursuivre aux États-Unis, ces deux tableaux européens, propriétés du Louvre, sont appelés à se montrer en terre étrangère. Je ferais bien la même chose...
Nature morte au buste de Dante (caché derrière les livres),
de William Michael Harnett (1848-1892),
1883, huile sur toile,
Bentonville (Arkansas), Crystal Bridges Museum of American Art.
 Chargée en symboles, explicités dans le cartel...

Petite monnaie,
de John Haberle (1856-1933),
1887, huile sur toile,
Bentonville, Crystal Bridges Museum of American Art.
 Un des plus populaires maîtres du trompe-l'oeil de la fin du XIXe s. (Petit autoportrait en bas à droite.) Soupçonné de contrefaçon de billets, tant son art était grand.

Pâquerettes,
de De Scott Evans (1847-1898),
vers 1885, huile sur carton,
Bentonville, Crystal Bridges Museum of American Art.
 Spécialiste des petits trompe-l'oeil. La chope est accrochée à un clou, prête à se déverser sur le petit papier épinglé.

Autre trompe-l'oeil aussi rigolo que parfaitement réalisé :
 Paire de lunettes,
de George Cope (1855-1929),
1897, huile sur carton,
Atlanta, High Museum of Art.



 La visiteuse chapeautée ne voulait pas "décoller" de l'œuvre de Mignon ; elle y cherchait sans doute tous les symboles... Je n'ai pas renoncé à ma vue d'ensemble des 10 tableaux de l'expo... Ça m'a fait penser à l'illustration de Rockwell (un homme de dos, qu'on imagine dubitatif, devant un tableau de Pollock).
 Au passage dans le musée, un détail du tableau de Murillo (vers 1661) La naissance de la Vierge (bébé à droite) : un très mignon petit chien pour la choute...

Et la victoire de Samothrace "révélée" (c'est-à-dire restaurée).

jeudi 19 février 2015

Plein de lumière

 J'ai un appartement plein. Le sol a ses tapis. Les meubles, étagères, tableaux couvrent les murs, occupent l'espace. Le plafond ? Rien, à part quelque plafonnier quand il y a, rarement malheureusement, lieu. J'eus aimé des moulures... Tout est garni de livres, d'objets de décoration, d'objets-souvenirs. Les chambres d'enfants débordent de jouets (jusqu'au salon), le bureau est plein de dossiers et papiers... La cave est elle-même pleine à craquer (mais rangée).
 Bref, j'ai la culture du plein. Du trop plein diront les mauvaise langues (qui peuvent parfois avoir raison). Du coup, j'ai une certaine aversion du vide. Et quand je vais dans un appartement où la culture du vide, de l'ordre et du propre règne en maître(sse-femme), j'ai un peu de mal. Je m'adapte (c'est-à-dire que je cherche toutes les choses belles et intéressantes, s'il y en a), mais je suis plutôt contente de rentrer dans la plénitude de mes foyers, de surcroît mieux éclairés.
 J'allume les lampes (dont les ampoules - vaste problème - dites "fluo compactes" sont bannies) dès que la pénombre envahit la pièce. J'ai été surprise de constater que tout le monde ne faisait pas ça. Par économie ou parce qu'ils ont des yeux de chat (que je n'ai pas) ? Je ne sais pas. De même beaucoup de gens n'ont pas de lampe de chevet, n'ont que des lampadaires ou des espèces de spots, voire des ampoules nues (!), pas d'abat-jour. C'est si beau, un abat-jour... Enfin, les luminaires mériteraient à eux seuls un article...

(Très cher) Abat-jour Tillier, vu dans un magasin.

mercredi 18 février 2015

À plumes, à poils ou vêtu

Inspirées par nos sorties nous dessinons...
Dodo.
 Pauvre gentil oiseau disparu moins d'un siècle après sa découverte par les Européens, fin XVIIe s., sur l'île Maurice.

Bébé gorille.
Même s'il n'y en a pas à la ménagerie du jardin des plantes.


Inspirées par nos jeux d'intérieur nous dessinons...

 Poule vêtue
 (du jeu de cartes Pipolo)
Chien à plumes
(du jeu de cartes Pipolo)
À l'extérieur comme à l'intérieur, nos sujets de prédilection semblent être les animaux...

mardi 17 février 2015

Interdit à la ménagerie

  D'abord bonjour au panda roux. En plein déjeuner de bambou.

 En face des pandas roux se trouvent les binturongs, qui souffrent (ou bénéficient ?) de la popularité de leurs voisins. Le fait est qu'ils sont moins mignons.

 Je suis épatée par le nombre de "recommandations" destinées au public (infantilisé, ou pour le moins vu comme irresponsable). Merci de ne pas taper sur les vitres. Ne rien jeter dans les bassins merci. Pour la tranquillité des reptiles veuillez ne pas taper sur les carreaux (au cas où le premier message n'aurait pas été compris). Je veux bien croire que ces affichettes soient nécessaires et c'est ça le pire.

 Cet ailanthe est intéressant, car résistant bien à la pollution, indique le papier. Longue vie à lui à Paris, alors !

 La panthère de Chine du nord arrête quelque micro secondes son triste va-et-vient le long de la vitre devant la petite passante-au-plan.

 Les trois ratons-laveurs, bien collés-serrés (il ne fait pas chaud), nous tournent le dos, arborant une fourrure qui donnerait envie à Cruella de s'en faire un manteau, à moins qu'elle n'aime que le noir et blanc...
  Autrefois le pauvre raton-laveur se retrouvait même dans les assiettes américaines (pas en déco, en plat de résistance). Il n'hiberne pas, mais est assez inactif l'hiver. 

 Encore des interdictions rédigées...
  Il est interdit de franchir le garde-corps.
(= La chaîne n'est pas là pour faire joli...)

 Dans le pavillon des singes aussi.
 Silence SVP pour la tranquillité des animaux.

Photo sans flash merci.
C'est Théodora qui se repose derrière la vitre, pas Nénette. On finit par les (re)connaître.

 Et encore : Le silence est recommandé pour le bien-être des animaux.
 Ces multiples petits mots joliment apposés ne me posent aucunement problème, mais posent peut-être question sur le comportement naturel des visiteurs du zoo ou sur la perception (juste ou non, visant à la prévention ?) qu'en ont les employés. C'est vrai qu'on ne croise aucun surveillant, contrairement à un musée...

lundi 16 février 2015

Goldfinch

 Sur le pont comme d'habitude à 6 h 30, regardé les trois derniers quarts d'un film avec Sterling Hayden sur TCM. Les petits, moins "automatisés", couchés tard, ont fait "la grasse"... Ont enchaîné avec des dessins animés...
 J'ai entamé, avec grand intérêt, Le Chardonneret (de Donna Tartt), la tablette à mes côtés pour visualiser certaines oeuvres picturales et leurs auteurs. Découvert Maxfield Parrish (un maître pour Norman Rockwell). Par envie et nécessité, l'occasion était trop belle, je me suis mise à travailler sur les peintres néerlandais, notamment Carel Fabritius, l'auteur du fameux Chardonneret, au bureau...
 J'ai trouvé du temps pour le linge (lavé, étendu), pas pour le repassage (du linge précédemment lavé, étendu, séché ; l'éternel recommencement...), pas envie.
 J'ai pris le temps, comme souvent - c'est vite fait, plaisant et satisfaisant -, de faire un gâteau au chocolat.
 Poilu, à plumes, vêtu ou nu... 
Avec eux la choute apprend à mentir...
 On a trouvé le temps pour le bain et le lavage et séchage de cheveux, longs, comme ceux de la vache ci-dessus. On est fans des jeux de cartes Djeco, on fait la collec...
 On a aussi travaillé (Il y a des devoirs...), joué, dessiné, créé, crié...

 Car les enfants n'ont pas voulu sortir... C'était le premier jour des vacances.

dimanche 15 février 2015

Paris - affiches

 Galerie Perahia, 24 rue Dauphine (6e),
exposition Norman Rockwell (1894-1978),
du 23 janvier au 15 mars 2015.
 Des lithographies (originales, signées au crayon) à 8500 euros en moyenne, allant jusqu'à 24500..., des affiches à 220-250 euros (Il y a de l'abus, non ?).
 Mais Rockwell, on adore et on s'était déplacés jusque-là pour lui. Soi-disant 55 illustrations, en fait une trentaine exposées, en sous-sol en plus.

 La "foire agricole" s'annonce, on est impatients d'y aller.

 Le Chichou était fort impatient de voir Les nouveaux héros (Big Hero 6) (de Disney), des mois qu'il les attendait, n'envisageait pas d'être déçu, était sûr d'aimer.
 En effet, on n'a pas été déçus (dimanche matin).
 Hiro (14 ans) et son gentil robot infirmier Baymax.

 Les décors sont très beaux et soignés : la ville de San Fransokyo (comme son nom l'indique, un mix de San Francisco et de Tokyo), la maison (Jusqu'au papier peint...).

 "On dirait toi.", m'a dit le chichou, en voyant cette photo grimaçante de la tante (tutrice de Hiro)...

 Hiro et Baymax deviennent des super héros, aux couleurs superbement chaudes.

Un héros inspiré par le bonhomme Michelin ?

 Le prochain dessin animé à voir ?